Rapport de la HAS: attention, danger!
En 2004, la HAS, Haute Autorité de Santé (alors appelée ANAES) a
commencé un travail de réflexion sur la prise en charge médicale des
personnes trans.
Les associations dénoncent depuis de nombreuses années la
classification du « transsexualisme » parmi les maladies mentales et
des abus pratiqués par le corps médical. On citera pour exemple
quelques critères discriminatoires utilisés par des personnes qui se
présentent pourtant comme spécialistes : avoir entre 25 et 40 ans, ne
pas être marié-e ni avoir d’enfants mineurs, être séronégatif-ve, avoir
des revenus stables, être hétérosexuel-le dans le genre revendiqué,
etc. Cependant, il est actuellement possible pour les personnes
trans d’effectuer une transition en ayant recours à des médecins ayant
une vision respectueuse de la transidentité, c'est-à-dire en
acceptant qu’un individu, quel qu’il soit, est à même de définir son
identité de genre, et en abordant la transidentité non pas en partant
du postulat que c’est une pathologie psychiatrique, mais en considérant
qu’il s’agit d’une identité à part entière.